Festival Faire l'été #5

[ARCHIVE] Danser la disparition dans l’anthropocène, résidence de Julie de Bellis du 29 janvier au 1er février. Ouverture le 1/2 à 19h

Parce que danser c’est d’abord travailler directement la matière et le milieu mais aussi le vivant et la sensation, l’artiste chorégraphique possède ce lien intrinsèque à l’écologie. Nous proposons une recherche qui fera intervenir la création dans une réflexion menée autour du corps, témoin de la crise écologique actuelle, en plein anthropocène.
Dans un environnement prédéfini (le massif du Pilat), il s’agira de mettre en place un dispositif performatif, sous forme de protocoles d’improvisations, pour créer et développer des liens entre l’individu-performeuse et les individus-hêtres, espèce menacée en voie d’extinction. Nous chercherons ainsi à développer une approche sensible et politique dans l’altérité avec le vivant, par la danse. Nous analyserons notre pratique en prenant soin de traiter des imaginaires convoqués par la présence de la forêt puis des individus non-humains, des qualités sensorielles sollicités, du rôle de la kinesthésie et du rapport au temps.

Ces temps à Le Magasin permettrons de questionner la place de la transmission, de l’art écologique, de la place de la danse tout au long de l’année.

Sortie de résidence le jeudi 1er février à 19h00.
Que peut la danse à l’écologie? Quels outils poétiques pour changer le monde?
Je partage avec vous mes recherches pour essayer de poser un autre regard sur le vivant qui nous entoure, en particulier, les arbres.
Je vous invite à venir apprendre à voir, en images et en corps. Nous échangerons sur les hêtres du Pilat menacés d’extinction depuis la place de la danse, nous expérimenterons un temps de corps et nous nous demanderons comment apprendre à voir depuis nos places et dans nos quotidiens.

Adhésion annuelle 5€ + prix libre
Infos et réservations par mail à lesgensdumagasin@gmail.com ou pas sms au 06 44 76 63 93


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